Ladies or Loose Women: The Canadian Women's Army Corps in World War II

Auteurs-es

  • Ruth Pierson Memorial University of Newfoundland

Résumé

Cette étude est la continuité l'élargissement de mes recherches à long-terme sur l'histoire des femmes canadiennes au cours de la Deuxième Guerre Mondtale et au cours de la période d'après-guerre. J'examine ici certains aspects du Corps féminin de l'Armée canadienne de 1941 à 1946. Les femmes n'ont servi qu'à titre d'infirmières au sein de l'Armée canadienne avant la Deuxième Guerre.L'admission des femmes dans les trois Forces armées pendant la Deuxième Guerre Mondiale a été un nouveau départ. Laissant de côté les histoires accessoiresdu Service féminin de la Marine royale du Canada et de la Division dupersonnel féminin de l'Aviation royale du Canada, cette étude se concentrerasur le Corps féminin de l'Armée canadienne.Tout comme la Marine et l 'Aviation, l'Armée était l'institution masculine par excellence. La seule entrée des femmes dans ses range défiait les conventions fondées sur la nature des femmes et leur place dans la société. Le manque de main d'oeuvre força l'Armée à prendre la décision d'y admettre des femmes. Ce n'était qu'à titre expérimental. Bien que formé en 1941, le Corps fémininde l'Armée canadienne n'a pas faitpartie officiellement des Forces armées avant le mois de mars 1942. Au-delà de l 'admission des femmes au statut militaire, l'Armée ne s'est pas aventurée très loin dans la contestationde la division sexuelle du travail etde I'autorité ou des archétypes concernant l'homme et la femme à l'oeuvre dans la société civile canadienne. En fait, non settlement les valeurs de la société englobante n'ont pas été transportées dans le domaine militaire,mais elles y ont été renforcées. Latransmission des valeurs de la société civile à la société militaire ne devrait pas surprendre, étant donné la nature de cette dernière, agissant non pas comme une institution révolutionnaire mais comme une institution bien établie. Le renforcissement joue favoriser le recrutement, le besoin dese conformer aux attitudes existantes dans la société et le besoin de compenserpour la violation de ces attitudes,accomplie du seul fait de I'admissiondes femmes au sein d'une institution masculine. J'examinerai dans cette présentation la réflexion et le renforcissement par la société militaire des attitudes sociales vis-à-vis de la sexualité chez les femmes dans deux domaines touchant la santé des femmes: soit le contrôle des maladies vénériennes dans le Corps féminin de l'Armée canadienne et le traitement des grossesses "illégitimes" dans le C.F.A.C.

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Publié-e

1979-04-01

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