Ni Verbe Ni Chair/e? La Religieuse et Le Cloîture chez Michèle Mailhot et Anne Hébert
Résumé
Peu de romans québécois sont consacrés à la vie religieuse. Dans cet article Verthuy en examine deux, écrits par des femmes. La croyance populaire veut que les couvents aient constitué une espèce de matriarcat; Verthuy montre que dans ces romans il n’en est rien, que la vie religieuse n’a qu’un but: écraser la feminitude, nier l’être-femme. Tout pouvoir réel se trouve aux mains des prêtres, les rares femmes a en exercer (ex, une mère supérieure) le tenant de leurs mains. De tous points de vue, y compris l’attachement aux biens matériels, le couvent est à la fois le miroir et le prolongement de la société patriarcale qui l’entoure. Les deux personnages principaux sa révoltent contre leur condition; Verthuy constate cependant une différence profonde dans leurs réactions, différence qu’elle attribue aux huit ans qui séparent les deux romans et qui ont vu naître la dernière vague du féminisme au Québec.Statistiques
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