Women and Psychiatry
Abstract
La psychiatrie est très redevable au mouvement des femmes du fait que cette dernière a appelé l'attention sur les répercussions du conditionnement social des en fonts du sexe féminin, lequel tend à faire accepter la soumission, le manque d'autorité, le manque d'indépendance émotive ou financière, le manque de latitude pour I'originalité, la creativité, les réalisations et le succèss, ouvrant ainsi la voie à I'angoisse et à la maladie. Une étude scientifique objective menée par Broverman chez les travailleurs du domaine de I 'hygiène mentale fait état d'une double norme de I'hygiène mentale. On perçoit les hommes comme étant normaux et adultes et les femmes comme n'étant ni normales ni adultes si elles possèdent les qualités qu'on est censé trouver chez les femmes sérieuses bien adaptées aux exigences due la société. Dans une analyse psychosociologique, Dorothy Dinnerstein a prouvé que la division artificielle des qualités humaines en deux groupes, tel que le veut le portage traditionnel des fonctions entre le secteur masculin et le secteur féminin, est malsaine. Il faut trouver un nouveau type d'hygiène mentale à partir d'une intégration des qualités humaines. On a procédé à un premier travail de recherche de la ville de Hamilton, en vue d'obtenir des données au sujet de la tendance de la pratique privée en psychiatrie. Les malades du sexe féminin I'emportaient en nombre sur ceux de I'autre sexe, dans une proportion de 3 à 2. Dans le cas de quarante-cinq pour cent des femmes on a diagnostiqué la dépression. On a constaté une corrélation entre la dépression et le mariage; venait ensuite une corrélation entre la dépression et le mariage; venait ensuite une corrélation entre la dépression et le veuvage ou le divorce. Les femmes célibataires semblaient moins exposées à la dépression que les femmes mariées. Toutefois, les femmes célibataires étaient plus sujettes à un diagnostic de troubles de personnalité que ne l'étaient les hommes célibataires. Il y avait en outre une corrélation entre la dépression et la situation en matière d'emploi, alors que la plupart des femmes déprimées étaient soit des ménagères, des assistées sociales ou des personnes travaillant à plein temps dans des emplois de bas niveau. Les ordonnances de médicaments pour le traitement des principaux troubles mentaux ont été quelque peu exagérées dans le cas des femmes. Toutefois, contre toute attente, on n'a pas constaté qu'il y avait abus de tranquillisants et d'antidépresseurs de la part des psyohiatres soit à l'endroit des hommes, soit à I 'endroit des femmes. On a constaté une différence importante dans la durée de la psychothérapie. Les hommes I'emportaient en nombre sur les femmes dans le cas de thérapie à court terme alors que les femmes étaient plus nombreuses que les hommes à suivre des traitements de thérapie d'une durée de plus de six mois.Metrics
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